Miss.Tic, la parisienne
Miss.Tic, cela fait des années qu'elle fait le mur, pardon, qu'elle embellit les murs parisiens de ses pôchoirs de femmes. Armée de ses gants de velours et d'une bombe aérosol, voilà qu'elle investie la Butte aux Cailles, après avoir oeuvré dans le 18ème, où elle a vécu enfant et le 20ème.
Poétique, Miss.Tic. On retrouve toujours un petit message près de son oeuvre : "Je prête à rire mais je donne à penser", "Faites le mur. Jouez la fille de l'art", "Je ne croyais à rien mais je n'y crois plus", "Soyons heureuses en attendant le bonheur".
Miss.Tic, 50 ans, poche toujours mais s'est assagie. Plus de bombages sauvages dans la nuit. Aujourd'hui, c'est munie d'autorisation qu'elle peint ses femmes en petite robe noire, au petit matin.
Miss.Tic s'affiche aussi ailleurs que sur les murs : elle s'expose à la Galerie Leila Mordoch (prolongation jusqu'au 27 janvier), elle publie un nouveau livre (Parisienne, éditions Alternatives), vend sa lingerie au Printemps et dispose d'un vrai fan club.
Cela ressemblerait-il à une consécration ?