La Compagnie des Femmes : protection rapprochée

Publié le par Wally Sulf

Non, La Compagnie des Femmes ne met pas à disposition des dames de compagnie ou des escort-girls ! C’est une société d’assurances tout à fait sérieuse, dont les produits sont réservés aux femmes.

Créée par Nicole Rosa, la société est née de plusieurs constats.

En matière automobile, les femmes coûtent moins cher aux assureurs que les hommes. Elles sont 2,7 fois moins exposées aux accidents de la route. 

Côté santé, elles se préoccupent davantage de leur bien-être. Au-delà de la maternité et de l’usage de moyens contraceptifs qui leur sont spécifiques, elles ont des préoccupations différentes de celles des hommes : ménopause, ostéoporose et cancer du sein, par exemple, sont des maladies proprement féminines.

Enfin, sur le plan de la retraite, les femmes sont pénalisées et doivent prendre leur précaution : la pension moyenne des femmes retraitées âgées de plus de 65 ans est inférieure de 46% à celle des hommes. Encore aujourd’hui, elles ont toujours des salaires inférieurs et travaillent moins longtemps, arrêtant leur activité pour élever leurs enfants Par ailleurs, les femmes sont davantage touchées par le chômage.

Ces trois réalités ont incité La Compagnie des Femmes à mettre en place des garanties spécifiques. Nicole Rosa est une femme engagée : elle travaille en relation étroite avec les associations féminines en France afin d’identifier au mieux les besoins féminins en matière de santé, de protection et d’épargne. Elle s’investit également pour les informer et les mettre en garde.

Le mot de la fin lui revient : « La société fait tout pour renvoyer les femmes chez elles en proposant des mi-temps, des temps partiels, tout ce qui permet d’écarter les femmes de leur activité professionnelle. On leur dit qu’elles doivent allaiter leur enfant le plus longtemps possible et l’élever pendant les premières années. Une femme doit savoir que si elle quitte son poste pour s’occuper de son enfant, elle prend le risque de se retrouver sans emploi à 40 ans, avec une faible retraite plus tard ».

Une situation terrible, quand on connaît le nombre d’hommes qui se font la malle dans le même temps !

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Publié dans ENTrepreneuses

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